3. L'après-guerre et la mémoire
Le troisième volet du guide des sources est consacré à l'après-guerre et à la mémoire. Pour plusieurs raisons, ce volet dépasse les limites chronologiques classiques du conflit (qu'il s'agisse de l'armistice du 11 novembre 1918 ou de la signature du traité de Versailles le 28 juin 1919).
D'une part, il nous a semblé intéressant de recenser les sources qui permettent d'étudier, entre 1918 et 1921 globalement, la sortie de guerre, le retour des soldats à la vie civile et l'adaptation d'une population et d'un territoire à la paix retrouvée. Il ne s'agit pas de présenter l'ensemble des sources datant de ces années de l'immédiat après-guerre, mais de donner des pistes de recherches, notamment en signalant des sources qui ne sont pas spécifiques à l'étude d'un conflit mais qui permettent d'en mesurer l'impact dans un département.
D'autre part, la mémoire de la Grande Guerre a laissé des archives nombreuses et intéressantes dès la fin du conflit, principalement dans l'entre-deux-guerres, puis tout au long du XXe siècle, jusqu'à nos jours. Les sources ont été organisées de façon thématique, au sein de deux parties qui traduisent ces deux approches.
1/ La première partie, intitulée « Sortir de la guerre », concerne l'immédiat après-guerre.
Un premier chapitre traite de la démobilisation des soldats et de leur réinsertion.
Le deuxième aborde le dédommagement et la reconnaissance des anciens combattants, mutilés et victimes de guerre ; on y trouve notamment les archives des offices créés à cet effet.
Le troisième chapitre, plus conséquent, est consacré aux moyens mis en oeuvre pour favoriser le retour à la paix, à travers l'adaptation de l'administration, le retour de la vie politique, le maintien de l'ordre, la protection sanitaire des populations, la reconstruction matérielle. On y voit se dessiner des transformations de la société.
2/ La seconde partie, intitulée « Se souvenir et honorer », est consacrée aux diverses manifestations du souvenir, du recueillement, des commémorations, de la solidarité. Les monuments aux morts comme les sépultures militaires sont des témoignages visuels, monumentaux au sens premier du terme, ancrés dans les territoires. Ainsi la mémoire de la Grande Guerre devient objet d'histoire.
D'une part, il nous a semblé intéressant de recenser les sources qui permettent d'étudier, entre 1918 et 1921 globalement, la sortie de guerre, le retour des soldats à la vie civile et l'adaptation d'une population et d'un territoire à la paix retrouvée. Il ne s'agit pas de présenter l'ensemble des sources datant de ces années de l'immédiat après-guerre, mais de donner des pistes de recherches, notamment en signalant des sources qui ne sont pas spécifiques à l'étude d'un conflit mais qui permettent d'en mesurer l'impact dans un département.
D'autre part, la mémoire de la Grande Guerre a laissé des archives nombreuses et intéressantes dès la fin du conflit, principalement dans l'entre-deux-guerres, puis tout au long du XXe siècle, jusqu'à nos jours. Les sources ont été organisées de façon thématique, au sein de deux parties qui traduisent ces deux approches.
1/ La première partie, intitulée « Sortir de la guerre », concerne l'immédiat après-guerre.
Un premier chapitre traite de la démobilisation des soldats et de leur réinsertion.
Le deuxième aborde le dédommagement et la reconnaissance des anciens combattants, mutilés et victimes de guerre ; on y trouve notamment les archives des offices créés à cet effet.
Le troisième chapitre, plus conséquent, est consacré aux moyens mis en oeuvre pour favoriser le retour à la paix, à travers l'adaptation de l'administration, le retour de la vie politique, le maintien de l'ordre, la protection sanitaire des populations, la reconstruction matérielle. On y voit se dessiner des transformations de la société.
2/ La seconde partie, intitulée « Se souvenir et honorer », est consacrée aux diverses manifestations du souvenir, du recueillement, des commémorations, de la solidarité. Les monuments aux morts comme les sépultures militaires sont des témoignages visuels, monumentaux au sens premier du terme, ancrés dans les territoires. Ainsi la mémoire de la Grande Guerre devient objet d'histoire.