Assistance sociale et médicale aux réfugiés
Attribution de secours d'urgence et d'allocations, assistance médicale gratuite : instructions, états et listes, dossiers d'allocataires.
Le nombre toujours plus important de réfugiés nécessite la création d'une administration dédiée, placée sous la responsabilité du ministre de l'intérieur. Dans les départements, ce sont les préfets qui ont cette charge. Les missions essentielles sont de contrôler et examiner les demandes d'allocations. Chaque préfecture se dote d'une commission d'assistance (1915) puis une commission départementale des réfugiés (1918). En cas de litige, une commission supérieure d'assistance aux réfugiés peut être saisie. Les réfugiés bénéficient également de l'assistance médicale gratuite.
Différentes associations viennent compléter les dispositifs d'aides aux réfugiés : des associations philanthropiques, des comités mis en place par les réfugiés eux mêmes. Ils distribuent les secours en nature et éventuellement en argent et essaient de reconstituer les familles séparées.
Depuis une circulaire du ministre de l'intérieur adressée aux maires en décembre 1914, les réfugiés peuvent bénéficier d'une allocation de 1,25 francs par jour pour les adultes et de 50 cts pour les mineurs au dessous de 16 ans au lieu de recevoir une assistance en nature. Cette allocation, au taux variable selon les départements et les décisions des maires, créent des inégalités et est source de mécontentement et de critique. La loi du 15 novembre 1918 prévoit également le versement d'un secours mensuel de foyer aux familles de réfugiés. L'ensemble de la réglementation sur les réfugiés a été rassemblé dans une " charte des réfugiés" en 1918.
Le nombre toujours plus important de réfugiés nécessite la création d'une administration dédiée, placée sous la responsabilité du ministre de l'intérieur. Dans les départements, ce sont les préfets qui ont cette charge. Les missions essentielles sont de contrôler et examiner les demandes d'allocations. Chaque préfecture se dote d'une commission d'assistance (1915) puis une commission départementale des réfugiés (1918). En cas de litige, une commission supérieure d'assistance aux réfugiés peut être saisie. Les réfugiés bénéficient également de l'assistance médicale gratuite.
Différentes associations viennent compléter les dispositifs d'aides aux réfugiés : des associations philanthropiques, des comités mis en place par les réfugiés eux mêmes. Ils distribuent les secours en nature et éventuellement en argent et essaient de reconstituer les familles séparées.
Depuis une circulaire du ministre de l'intérieur adressée aux maires en décembre 1914, les réfugiés peuvent bénéficier d'une allocation de 1,25 francs par jour pour les adultes et de 50 cts pour les mineurs au dessous de 16 ans au lieu de recevoir une assistance en nature. Cette allocation, au taux variable selon les départements et les décisions des maires, créent des inégalités et est source de mécontentement et de critique. La loi du 15 novembre 1918 prévoit également le versement d'un secours mensuel de foyer aux familles de réfugiés. L'ensemble de la réglementation sur les réfugiés a été rassemblé dans une " charte des réfugiés" en 1918.