Accueil et recensement des réfugiés et évacués
Documents généraux : délibérations, circulaires et correspondance ; recensements communaux et états statistiques.
Le terme de réfugiés englobe plusieurs catégories de personnes :
Pour ce qui est des réfugiés français il faut considérer :
- en premier lieu, les habitants des places fortes telles celle de Longwy, Verdun, Belfort, considérés comme "bouches inutiles", et qui, dès le début d'août 1914, sont évacués des zones d'opération par les autorités militaires ou administratives pour être dirigés vers les départements de l'intérieur. Ces évacués, contraints, sont rejoints par d'autres civils fuyant volontairement les zones sensibles. Entre 1914 et 1918, on assiste ainsi à des exodes, pour certains massifs, en fonction des bombardements (Verdun, Reims) et des offensives allemandes (notamment celle de Picardie en 1918).
- en second lieu, les personnes "libérées" : il s'agit des habitants des régions dites récupérées telles au printemps 1917 dans l'Oise, la Sommme et le Pas-de-Calais.
- en troisième lieu, les "rapatriés", c'est-à-dire des populations des départements envahis, qui après avoir subi l'occupation allemande, sont autorisées par les autorités allemandes à revenir en France. Des convois de rapatriements sont organisés via l'Allemagne, la Suisse et la Haute-savoie : 500 000 personnes arrivent de 1914 à 1919 et envoyées dans la presque totalité des départements français où ils se mêlent aux réfugiés.
A ces réfugiés français, il faut ajouter les étrangers fuyant les zones des frontières ou proches du front : c'est le cas pour les populations venant de Belgique, de Serbie, de Prusse-Orientale, de Galicie, d'Arménie. Le contexte économique étant difficile, les réfugiés sont répartis sur l'ensemble du territoire. L'Ille-et-Vilaine a accueilli 62 réfugiés venus de Serbie en 1916 lesquels ont été installés à Vitré.
Le terme de réfugiés englobe plusieurs catégories de personnes :
Pour ce qui est des réfugiés français il faut considérer :
- en premier lieu, les habitants des places fortes telles celle de Longwy, Verdun, Belfort, considérés comme "bouches inutiles", et qui, dès le début d'août 1914, sont évacués des zones d'opération par les autorités militaires ou administratives pour être dirigés vers les départements de l'intérieur. Ces évacués, contraints, sont rejoints par d'autres civils fuyant volontairement les zones sensibles. Entre 1914 et 1918, on assiste ainsi à des exodes, pour certains massifs, en fonction des bombardements (Verdun, Reims) et des offensives allemandes (notamment celle de Picardie en 1918).
- en second lieu, les personnes "libérées" : il s'agit des habitants des régions dites récupérées telles au printemps 1917 dans l'Oise, la Sommme et le Pas-de-Calais.
- en troisième lieu, les "rapatriés", c'est-à-dire des populations des départements envahis, qui après avoir subi l'occupation allemande, sont autorisées par les autorités allemandes à revenir en France. Des convois de rapatriements sont organisés via l'Allemagne, la Suisse et la Haute-savoie : 500 000 personnes arrivent de 1914 à 1919 et envoyées dans la presque totalité des départements français où ils se mêlent aux réfugiés.
A ces réfugiés français, il faut ajouter les étrangers fuyant les zones des frontières ou proches du front : c'est le cas pour les populations venant de Belgique, de Serbie, de Prusse-Orientale, de Galicie, d'Arménie. Le contexte économique étant difficile, les réfugiés sont répartis sur l'ensemble du territoire. L'Ille-et-Vilaine a accueilli 62 réfugiés venus de Serbie en 1916 lesquels ont été installés à Vitré.